De nombreuses études suggèrent que devenir B Corp favorise la croissance de l’entreprise.
Selon une enquête B Lab UK 2021, la croissance annuelle moyenne des employés entre 2017 et le premier trimestre 2020 pour les entreprises actuellement certifiées B Corps était de 8 % (médiane de 12 %) par rapport à la moyenne de 0 % pour toutes les entreprises.
De plus, une analyse de 2018 du Yale Center for Business and the Environment montre le lien entre durabilité et résilience, qualifiant les B Corps de « just good business » et reconnaissant la capacité unique des B Corps à attirer et retenir les talents.
Par ailleurs, plusieurs B Corps s’accordent à dire que 70% des candidats recrutés au cours des derniers mois ont mentionné B Corp dans le processus d’entretien.
Organic affirme que ses clients considèrent la certification B Corp comme un « nice to have », mais qu’il ne s’agit pas d’un élément déterminant dans le comportement d’achat. Par contre, là où la certification est essentielle pour cette B Corp, c’est dans la nouvelle capacité de l’agence à attirer et à retenir les meilleurs employés.
Nous avons constaté que la plupart de nos jeunes employés engagés récemment font référence à B Corp dans le cadre de leur décision de travailler chez Organic. Et en même temps, la plupart de nos employés plus anciens ont été à l’origine de la décision d’obtenir la certification. C’est un important pour nous. Pour nous tous.
Dans un marché du travail tendu, je m’attends à voir cette importance augmenter. Oui, les employés veulent être bien payés mais plus que cela, ils veulent être inspirés. Ils veulent travailler dans une entreprise qui partage leurs points de vue et leurs préoccupations et où ils sentent qu’ils sont acteurs d’un changement positif. Pour nous, la certification B Corp en soi ne suffit pas, mais c’est une pièce importante et visible du puzzle.
Et cela ne fera qu’augmenter, non seulement parce que les meilleurs talents deviennent plus difficiles à trouver, mais parce que la génération Z en demande plus. De nouvelles données de Bupa révèlent qu’une personne sur trois (31%) refuserait des postes dans des entreprises peu qualifiées en matière d’ESG et plus de la moitié (54%) accepterait une réduction de salaire pour travailler pour une entreprise qui reflète son éthique.